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Glossaire : la reproduction des orchidées

REPRODUCTION DES ORCHIDÉES

 

Dans le prolongement du labelle d'une orchidée, se trouve souvent un ÉPERON, organe de taille et d'orientation variables, plus ou moins en forme de sac, dans lequel peut se trouver du NECTAR, liquide sucré qui attire les pollinisateurs.

Remarque : l'éperon ne secrète cependant pas toujours du nectar (il n'est pas toujours nectarifère) et d'autres organes peuvent en produire (hypochile des Epipactis par exemple)

L'ÉPERON ne doit pas être confondu avec l'OVAIRE (voir plus bas) qui est tout près mais qui est d'un côté soudé au PÉRIANTHE (sépales et pétales latéraux) et de l'autre relié à la tige. 

Il est fréquent pour l'identification d'une espèce de comparer la taille de l'éperon et celle de l'ovaire.

Lorsque le bouton s'ouvre, il s'opère chez la plupart des espèces une torsion de l'ovaire appelée RÉSUPINATION qui a pour effet d'orienter le labelle vers le bas.

  

Pour un petit nombre d'orchidées dites AUTOGAMES, le pollen est transporté vers une même fleur (ou vers une autre fleur de la même plante). Dans de très rares cas, la pollinisation se fait dans la fleur avant même qu'elle soit ouverte (on parle alors de CLÉISTOGAMIE).
 

Pour la grande majorité d'entre elles, le pollen est transporté d'une plante vers une autre plante. Elles sont ALLOGAMES.

 

On parle d'HYBRIDATION quand la formation d'un individu (HYBRIDE) est issue du croisement entre espèces du même genre (intragénérique) ou plus rarement de genres différents (intergénérique). 

Pour saisir vos observations d'hybrides dans Orchisauvage, utilisez  le nom de l'espèce qui vous semble la plus dominante (présence sur le même site par exemple) en indiquant dans les commentaires :"hybride (probable) ... x ....".

Exemples d'hybrides 

 

Les hybrides d'orchidées peuvent s'écrire avec les noms des deux (ou parfois trois) espèces hybridées séparées par le signe x. Quelquefois un nom spécifique leur est attribué : par exemple Orchis x bergonii pour l'hybride représenté sur la photo de gauche.

 

Remarque : il arrive que l'on rencontre des individus présentant des malformations accidentelles de type non héréditaire. On les nomme : LUSUS.

individus à trois labelles

 

     

  • 1e étape

Que se passe-t-il lorsqu'un insecte se pose sur une orchidée, attiré par le nectar ou les formes et couleur du labelle ? 

Il rentre ainsi en contact avec un organe en forme de COLONNE spécifique à la famille des orchidées, le GYNOSTÈME.

L'angle que forme le gynostème et le labelle est parfois un critère utile pour l'identification d'une espèce. 

Cet organe résulte de la fusion des parties mâles et des parties femelles.

C’est dans la partie supérieure du gynostème que notre insecte va effleurer les organes reproducteurs mâle de l'orchidée, l’ANTHÈRE. 

C'est là que, dans des cavités (LOGES POLLINIQUES), se trouve les grains de POLLEN (ou POLLINIES).

 

   

Souvent les pollinies sont reliées à une masse visqueuse (le VISCIDIUM, appelé aussi rétinacle, bursicule ou glande rostellaire selon sa forme), facilitant le transport du pollen sur le corps de l’insecte.

 

 

 

 

  • 2e étape

Pourvu de quelques grains de pollen prélevés sur la première orchidée visitée, un insecte va ensuite se diriger dans le meilleur des cas vers l'orchidée de même espèce à proximité.

Le croisement se fait parfois avec des espèces du même genre mais aussi avec des espèces de genre différent (on parle alors d'HYBRIDATION intergénérique).

 

Le pollen va être déposé sur le STIGMATE, une zone gluante tout en haut du labelle au fond de la CAVITÉ STIGMATIQUE. C'est le début de la partie reproductrice femelle de l'orchidée. 

 

Le pollen va alors germer et former un tube qui va se diriger vers l'OVAIRE, où la fécondation (rencontre du pollen germé avec l'ovule) va avoir lieu.

On peut observer le gonflement de l'ovaire devenant peu à peu une CAPSULE qui s'ouvre pour libérer les graines microscopiques qui s'y sont formées.

La plante est alors dite "en fruit". 

La position des capsules de graines et leur forme sont des indices d'identification pour les yeux entrainés.

 

Si le milieu est favorable, si des champignons adaptés sont présents dans le sol pour apporter aux jeunes graines les éléments nutritifs, une nouvelle germination pourra se produire (au bout de quelques années parfois).

 

Rédaction : Françoise Peyrissat - FFO 
D'après divers glossaires botaniques

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